Professionnalisation en STAPS
Communiquons !
Pour information, il y a cette année 4500 candidats ayant composé, en regard des 400 postes, qui représentent la moitié des départs à la retraite.
Sommes nous en droit de protester, et surtout de dire aux lycéens motivés, investis dans la pratique des activités physiques, artistiques, sportives, curieux de comprendre l'homme en mouvement, la signification et le rôle dans le développement de la personne des conduites motrices, la place du sport et des activités physiques dans les cultures qu'ils peuvent s'inscrire en STAPS, et qu'ils y trouveront une formation originale, riche, conduisant à l'emploi ?
Oui, globalement, si l'on en croit l'enquête CEREQ - ONMAS publiée en 2005, qui, pour l'ensemble des étudiants sortis de la filière STAPS indique un taux de professionnalisation de 82%. Le taux de chômage, en Mars 2004, pour les étudiants de la génération 2001, calculé après 3 ans de vie active est de 8%, alors que pour l'ensemble de la cohorte, tous niveaux de sortie du système éducatif confondus, il est de 16, 6%. Ce taux place les STAPS parmi les filières universitaires qui professionnalisent le mieux.
Oui, de manière plus détaillée, si l'on analyse la réalité filière par filière. Les DEUST, qui professionnalisent bien, sont malheureusement comptabilisés avec les DEUG, qui donnent droit eux aussi à l'obtention d'une carte professionnelle Jeunesse et Sports : le pourcentage d'actifs en 2004 est de 91%.
Il est de 95% pour les étudiants sortis avec la licence « Entraînement », de 94% pour ceux qui sont titulaires de la licence « Éducation et Motricité », ou de la licence « Activité Physique adaptée - santé », et de 93% pour le diplômés de la licence « Management ». Ajoutons qu'il existe une fiche RNCP négociée avec les branches professionnelles, pour chaque diplôme, et que chacune de ces fiches a été accompagnée par un arrêté du Ministère de la jeunesse et des Sports définissant le droit d'exercice, puisque nous sommes dans un secteur d'activité règlementée. Toujours au niveau de la licence, il faut évoquer les six licences professionnelles, mises en place dans 29 UFR, et dont les taux de professionnalisation, excellents, portent sur des effectifs trop petits pour être repérés dans une enquête nationale. Enfin, si l'on considère les diplômés du troisième cycle, il apparaît que leur accès à l'emploi est un peu plus difficile : 87% d'entre eux sont actifs en 2004. Parmi ces actifs, soulignons que 78% sont dans le secteur privé, 22% dans le public, ce qui, jusqu'au niveau du doctorat permet de corriger l'image d'une discipline qui n'aurait d'autres débouchés que les emplois publics, et particulièrement ceux de l'enseignement.
On est loin des études - parking, fabriquant des cohortes de chômeurs !
Mise à jour le 12 novembre 2014