Romain Rochedy – Doctorant à Paris VII - Laboratoire du changement social et politique
STAPS - En cours...
De l’introduction d’activités physiques et sportives connectées au travail à la désintégration de ses cadres - Vers une redéfinition de la valeur travail
Partant d’un constat d’une généralisation croissante des APS connectées/ludifiées en entreprise (Pierre, 2015), je m’interroge sur l’orientation que prennent les politiques managériales moderne et propose d’étudier leurs effets effectifs et vécus sur la valeur travail (Méda, 1995). Quelles sont les conséquences de l’introduction d’activités de loisir dans l’espace-temps professionnel sur le pouvoir d’agir (Canguilhem, 2002) du salarié ? Dans quelle mesure cette intégration peut-elle impacter le cadre signifiant de l’écosystème d’accueil ?
Afin de répondre à ce questionnement, j’appuierai mes investigations sur deux pôles méthodologiques : observation ethnographique et entretiens non-directifs. Je propose de saisir trois variables susceptibles de décrire les conséquences de l’introduction du loisir dans la sphère professionnelle sur le réel du travail (Clot, 2006), la reconnaissance sociale (Caillé, 2007), la qualité des liens sociaux (Mendel, 1983) et les conditions d’expérience de l’espace-temps individuel (Corbin, 1995).
Enfin, deux terrains sont ouverts à mes investigations. Kiplin, d’un côté, qui est une entreprise prestataire de services proposant des « challenges connectés » via des accéléromètres traduisant la motricité humaine en nombre de pas. Et de l’autre, The corporate gym qui propose d’installer dans l’espace professionnel des « espaces formes ludiques » implémentés d’un outil connecté pour suivre en direct les différentes variables corporelles.
Afin de répondre à ce questionnement, j’appuierai mes investigations sur deux pôles méthodologiques : observation ethnographique et entretiens non-directifs. Je propose de saisir trois variables susceptibles de décrire les conséquences de l’introduction du loisir dans la sphère professionnelle sur le réel du travail (Clot, 2006), la reconnaissance sociale (Caillé, 2007), la qualité des liens sociaux (Mendel, 1983) et les conditions d’expérience de l’espace-temps individuel (Corbin, 1995).
Enfin, deux terrains sont ouverts à mes investigations. Kiplin, d’un côté, qui est une entreprise prestataire de services proposant des « challenges connectés » via des accéléromètres traduisant la motricité humaine en nombre de pas. Et de l’autre, The corporate gym qui propose d’installer dans l’espace professionnel des « espaces formes ludiques » implémentés d’un outil connecté pour suivre en direct les différentes variables corporelles.
Mise à jour le 1 décembre 2016